Un rien de temps. La tempête a sur son passage
Tout ravagé, tout emporté. Violent naufrage
Du frêle bateau d'un vieux loup solitaire.
Affreux ravages, changement d'itinéraire,
Direction la dérive, les peines vives,
Au beau milieu des vagues, folles, impulsives,
Vogue la carcasse du voilier des songes,
Coquille de noix, sans mât que le sel ronge.
Gît sur ces planches de bois un homme déchu,
Perdu, mourant, dans l'océan de ses larmes
Sur le radeau des débris de sa vie. L'arme
En son poing lui servira-t-elle ? Il ne sait plus.
Il respire, s'assied sur la mer sans adresse...
Se relèvera-t-il, le marin en détresse ?
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Triste
Publié le 22/06/2011
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Commentaires
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Posté le 22/06/2011 à 15:47:49
J'apprécie beaucoup la sonorité de ce texte, tout en staccato, qui convient parfaitement au thème traité... | |
hysard |
Posté le 23/06/2011 à 22:27:57
J'aime beaucoup le goût du sel qui s'amplifie à la lecture | |
coramouh |