Les papillons s'élèvent, virevoltent, partent
Dans le ciel vaste, sous le Soleil de Sparte,
Butinant parfois au passage quelques fleurs,
Roses ou ronces comme souvent dans nos mœurs
Il en est de ces fabulations frivoles
Qui de bouche à oreilles si souvent s'envolent,
Et encore d'une tête à l'autre se jettent ;
Dont il est préférable de n'être sujette
Sous peine de se voir privée de ses pétales,
De sa place, de son glorieux pied piédestal...
Aussi, pourrions-nous, pour ne plus rien médire
Les chasser, là, vivement d'un éclat de rire,
Leur volant soudain dans les plumes, sans vergogne,
Laissant parler au vent ces drôles de cigognes !
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Drole
Publié le 03/08/2011
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Commentaires
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Posté le 03/08/2011 à 15:58:09
C'est très beau :) | |
Saphira |
Posté le 03/08/2011 à 18:18:46
oui les rumeurs volent aussi vite que les ailes des papillons :p amicalement |
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Arige |
Posté le 03/08/2011 à 19:36:11
Merci Saphira ! Arige, je crois qu'elles disparaissent parfois aussi avec le même empressement... ;) |
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Futile Exageration |