Toujours, une quiétude au royaume des ombres
S'impose d'un sourire, en silence, d'un rire.
Toujours, dans la nature où il fait bon mûrir,
Règne, sans fin, au milieu de la forêt sombre
Un feu de joie ; et tout ce feu, ce bois qui brûle
En tas, serré, entrelacé, comme les cœurs,
A l'effigie de ces purs et simples bonheurs,
Au rythme doux du vent, du hiboux qui ulule,
Rappelle aux convives combien il est aisé,
Simple, heureux d'ici se laisser vivre encore,
Sans tout ce superflu, sans animosité,
Tout simplement dans la simplicité, trésor
De ces âmes libres, détachées du grand monde,
Et de cette futile, triste longueur d'onde !
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Divers
Publié le 03/07/2011
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Commentaires
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Posté le 03/07/2011 à 20:28:51
beau poème, j'aime le rythme , la mélodie qui s'en dégage notamment aux premières strophes ! et puis sonnet & alexandrins ! | |
synergik |