Trois pas fuyant au détour d'une mélodie,
Une échappée de bras près d'une symphonie,
Deux pirouettes enchaînées au piano,
Et nos furieux débats autour du tempo,
Quatre rondes, une poussière de croches,
Six enjambées, majestueuse traversée,
Cinq attitudes si hautes, tellement proches
De ces étoiles, de leur course endiablée,
Sept sauts de chats chavirant les grands cœurs de pierre
De huit déboulés, ponctuation, tonnerre,
Et neuf fois refoulé, le grand jeté s'envole :
Il s'en va, l'oiseau de danse, en farandole,
Il s'éloigne, dans ce langage muet,
Révélant à chacun ses sublimes secrets...
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Divers
Publié le 19/06/2011
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Commentaires
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Posté le 19/06/2011 à 17:23:18
Très plaisant à lire,superbe écrit!! | |
Mysterius |
Posté le 20/06/2011 à 06:04:27
très belle chorégraphie. On voit presque l'oiseau enchanté s'envoler au gré de ses pas cadencés. "A tires d'ailes", titre bien choisi ! | |
philomène |
Posté le 20/06/2011 à 14:37:22
Presque une comptine, c'est très beau ! Bises. |
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Nighty |
Posté le 20/06/2011 à 22:10:34
en effet superbe poème bien rythmé et cadencé..j'aime..! | |
kimidoll |