Je croyais t'avoir perdu, toi, ta joie de vivre,
Ton rire, ta joie, cette passion qui t'enivre,
Mais tu demeures dans ce triste capharnaüm
Seul détenteur des clefs du mystère de Rome...
Ta détresse mille fois me coupe le souffle,
J'espère seulement qu'enfin elle s'essouffle
Comme la flamme en hiver sous le gel s'apaise,
Comme l'oppresseur dans la foule perd tout aise...
Mon cœur, mon âme sont myopes et utopistes,
Cher ami, je t'en supplie, cesse d'être triste :
Je sais ton bel esprit en proie à cette guerre ;
Jamais rien ne sera donc plus comme naguère
Mais j'attendrai encore sous l'ombre d'un soupire
Que renaisse l'esquisse d'un simple sourire...
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Amitié
Publié le 07/11/2011
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Commentaires
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Posté le 07/11/2011 à 14:50:07
(: | |
Lenigmatique |
Posté le 19/02/2012 à 00:03:45
je ne dirais pas que l'oppresseur perd tout aise dans la foule... m'éclairerais-tu sur cette phrase? :) jolie preuve d'amitié, j'espère que ton ami/amie saura retrouver le sourire j'ai un jour lu dans un livre ''tu n'étais pas bien loin, tu as vu, on t'a retrouvée'' des mots qui paraissent... tout simple, non ? mais qui m'ont bouleversée ... voilà ;) |
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