Ma petite a du chagrin
Marie, sainte dame
Préserve son âme
Des mauvais chemins.
Son sourire tremble
Sous ses yeux baissés
Et sa bouche semble
Une fleur blessée.
Au jour qui décline
Ma petite tend
Sa blanche main fine
Si timidement...
A l'oiseau qui passe.
Et un rayon d'or
Sur cette main trace
Un ange qui dort...
Ma petite rêve
Aux jours anciens
Dans le soir se lève
La lune et s'en vient
La mélancolie
Battre sur le front
Pur de ma jolie
Tel un papillon.
Ma douce Céline
Ma douce, ma mie
Vois sur les collines
Le bleu de la nuit,
Entend la hulotte
Le chant du ruisseau,
Vois sous les arceaux
Des branches, qui flotte
Ce nuage doux.
Mon ange sanglote
Tout contre ma joue
Je prend sa menotte.
Viens que je te berce
Ma toute chérie
Les étoiles versent
Leur diamanterie,
Sur tes boucles blondes
Tes yeux de lilas
Bientôt comme l'onde
Tu t'endormiras...
Frédéric.
Je t'aime, ma toute-tendresse...
Écrit par Fredcel
Le mystique cherche des vérités au-delà des illusions alors que le menteur cherche des illusions en deçà des vérités.
Catégorie : Amour
Publié le 28/05/2014
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rebecca |
Toujours aussi chantants, Fredcel ! Merci pour le poème. Cordialement. |
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jacou |