Il a construit la mer
Avec ses petits doigts.
Il se disait grand-père.
Je le voyais comme Roi.
Il n'aimait pas la mer,
Vu que ça n'existe pas.
En promenant la Terre,
Il s'est assis près de moi,
M'a chuchoté tout bas :
« Va… ».
Il a connu Misère,
Sa fille Lolita,
Qui marchait dans les airs,
En secouant ses bras.
Il m'a donné la nuit,
Pour grandir de l'ivresse,
Pour fuir l'insomnie
De ses belles promesses.
Il est venu à moi,
M'a fait asseoir là,
A chuchoté tout bas :
« Va… ».
Il a séduit la Lune,
Qui passa par hasard.
Lui fît don d'une plume,
Pour y croiser l'espoir.
Il a perdu la Guerre,
D'absurdes confusions.
Il a aimé son père,
Vivant de déraison.
Je l'ai suivi de Jour
Courant sous une averse,
De plumes assombries
De toutes ses controverses.
A sa hauteur d'enfant,
Je le pris par ses épaules,
En contant tranquillement
Un « Va » dit faribole.
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bonjour Follis, je vous ai lu et relu, je me suis perdue très agréablement dans le labyrinthe de vos mots. amitiés poétiques |
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