Ce n'est d'abord qu'un voile, une ombre jetée sur
L'astre du jour, le parant de reflets obscurs,
Quand la Lune amoureuse approche lentement :
Timide frôlement de célestes amants.
Peu à peu Apollon détourne son regard
De la Terre suivant la course de son char.
Il ne voit plus que la déesse de la nuit
Et pour la contenter son royaume assombrit.
Réunis après une interminable attente,
Les deux astres s'embrassent, et dans leur fougue ardente,
S'unissent dans la joie, le plaisir d'une étreinte
Dans les ténèbres luit couronne de lumière,
Témoin de cet instant de beauté éphémère,
Qui du destin cruel anéantit la crainte.
Écrit par Florent
La beauté de la vie réside dans le sens que l'on veut lui donner.
Catégorie : Divers
Publié le 14/05/2014
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Commentaires
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Posté le 14/05/2014 à 01:10:21
Merci très cher Florent pour ce superbe sonnet mythologique et cosmique digne d'Ovide ! Vous savez peindre une fresque grandiose en petites notes intimistes : "timide frôlement de célestes amants", vers qui conjoint microcosme et macrocosme. Les mythes antiques ont encore de belles heures à nous inspirer ! Les allitérations nombreuses en t et en r rendent la lecture fluide, et à l'aide des e vous savez prolonger indéfiniment un vers comme le dixième. Les deux derniers vers résument vos poèmes : instants de beauté éphémère, qui, pour ces instants de leur lecture, dissipent toutes les craintes nées de la nuit. Cordialement. |
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jacou |
Posté le 14/05/2014 à 01:22:47
que dire après notre très cher ami jacou, si non merci et merci encore pour ce joli voyage céleste près des astres... toute ma sincère amitié bien à vous zeste |
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zeste |
Posté le 14/05/2014 à 07:18:28
la technique du vers supplante l'émotion. J'ai lu cette éclipse...J'aurais aimé la vivre. | |
Abdel |
Posté le 14/05/2014 à 10:50:11
JACOU N'A PAS EU TORT EN ÉVOQUANT OVIDE POÈTE LOIN DANS LE TEMPS QUI ME RAPPELLE MES QUATORZE ANS , QUAND JE LISAIS SES "AMOURS" FRUIT DÉFENDU PAR PAPA ET MAMAN,,, SOUS MES DRAPS , AVEC UNE PETITE LAMPE ÉLECTRIQUE ÂÂÂH! DÉLICE DE LA LECTURE D'UN VRAI POÈTE ,,, ET DE LA TRANSGRESSION,,,, | |
flipote |
Posté le 14/05/2014 à 21:55:10
Merci de tout coeur à vous, très cher jacou, pour votre analyse sensible et précise. La comparaison avec Ovide me comble, bien que je ne prétende aucunement soutenir aucune comparaison avec cet illustre maître, ainsi que votre commentaire des deux derniers vers. La poésie est pour moi, du moins en partie, cela : donner un semblant d'éternité à un instant ou une idée éphémère, l'écrire sur une feuille pour la graver dans nos coeurs. Bien à vous. Merci à vous, très cher zeste, pour votre commentaire qui me touche également beaucoup. Bien à vous. Merci, cher Abdel, pour votre remarque constructive. J'ai en effet pris le parti de suggérer ce phénomène plus que le décrire, afin de souligner sa beauté par la force des mots plus que par l'émotion pure. Je suis désolé que ceci vous ait déplut, et je le prendrais en compte à l'avenir en essayant de ne pas soumettre la passion à la technique. Bien à vous. Merci à vous, chère flipote, pour votre commentaire et cette anecdote. Bien à vous. |
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Florent |
Posté le 16/05/2014 à 22:51:04
Voici une seconde version du poème. Je ne saurais trop remercier Mélanie (qui à ma connaissance n'est pas sur ce site, mais l'honnêteté m'impose de lui rendre les honneurs qui lui sont dus) pour m'avoir indiqué les multiples fautes de rythmes dont la première version était emplie. | |
Florent |
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