Quand ce jour je suis venu à la vie,
Tu étais là , prêt de moi tu étais assis
Regardant cet être qui s'éveillait
Pour moi ton cœur follement battait.
Tu as écouté mes cris tout en souriant,
Tu m'as pris dans tes bras tendrement,
Je sentais déjà ton amour qui grandissait
Et ton regard sur moi qui se posait.
Mes premiers pas tu guettais impatiemment,
Dans ma lutte pour la vie tu m'aidais ardemment,
Mes premiers mots furent pour toi et maman,
Alors vos larmes coulèrent tel un torrent.
Plus que de l'affection c'était un effluve d'amour,
Dans lequel j'étais drapé comme un linge de velours,
Je suivais tes pas jour après jour en guise d'éducation,
Ainsi nous chevauchions vers de merveilleux horizons.
Ce rêve un jour fût brisé par un homme pressé,
Ton souvenir le hante mais son geste il a beau regretter,
Son impatience fût sa faute, il t'a réduit au silence,
Pour maman et moi à jamais il a gâché l'existence.
Le cœur comprimé maman n'a su te pleurer,
Par la douleur ses cris de détresse furent étouffés.
Elle s'est battu pour ne pas succomber,
Elle voulait me cacher qu'elle était désemparée.
Ton nom s'est effacé peu à peu des bouches,
Ne voulant point que la tristesse me touche,
De ton existence encore j'ignore tout,
Ton sujet est entre nous devenu tabou.
J'étais jeune et peu de souvenir me sont restés,
Je porte juste ce nom que tu m'as joliment donné,
Je contemple ta photo de mes yeux livides,
Ton visage n'est qu'ombre dans mes rêves vides.
La nuit pour toi je pleure, je te regrette,
Je pleure les frères que l'on aurait pût être.
On t'a violemment arraché à nos mains,
Pour maman il n'y a plus de lendemain.
Dis-lui que ses larmes ont tort de couler,
Qu'elle ne doit pas vivre dans le passé.
J'entends le chaos de son âme qui gronde,
La mort près d'elle fait sa dernière ronde.
Ce qu'elle attend au fond de moi je le sais,
Te rejoindre pour enfin trouver la paix,
Quand je franchirai la porte de notre demeure,
Elle pourra alors te rejoindre sans peur.
Je resterais seul avec pour souvenir
L'Amour à ton égard qui l'a fait partir,
Je n'aurais plus que mes yeux pour pleurer
Deux être que la vie m'aura sinistrement volé.
J'ai fermé les yeux sur ce qui depuis longtemps me ronge,
Pour me défendre j'ai posé une barrière de mensonge,
J'affirme que de te revoir je ne nourrit l'espoir,
Mais je cherche désespérément ton visage dans le noir.
Écrit par Fantom
L'Amitié est là pour effacer les larmes que fait couler l'Amour.
Catégorie : Triste
Publié le 04/03/2003
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Franchement,j'adore ton poème il est magnifique même si il est très triste!Continu d'écrire | |
supernana06 |
Ton poème m'as vraiment touché, j'ai pleuré en le lisant, moi aussi j'ai un frere mort et ton poème m'a refais pensé à lui. Je te conseil de continuer dans l'écriture car ce poème est vraiment magnifique! | |
the angel |