Ce soir, j'ai pensé,
En me regardant dans le miroir argenté :
Qui suis-je pour juger
Tout ceux sur qui j'ai posé
Mon regard bleuté?
En cette journée,
Ainsi que tous les jours d'avant.
Comment peut-on croire percer,
En un seul instant,
L'âme camouflée,
Qui n'est apparente que par la prunelle des yeux,
De deux amoureux.
Car les yeux sont les fenêtres de l'âme,
Tandis que l'âme est la personne en soi,
Autant pour les hommes que pour les femmes.
Rien ne te changera,
Car ton âme restera
Inscrite en toi.

Si vous avez tendance à juger,
Il faut tout stopper,
Il ne faut pas vivre en pensant connaître,
D'un seul coup d'œil,
Un inconnu,
Le premier venu.
Tu penseras
Tout connaître,
Seul ton opinion contera
Et sera admissible.
Prétentieux tu deviendras,
Si tu continu comme ça.

Juger c'est ce croire supérieur
Aux autres, les croire inférieurs
Et les insulter silencieusement
Car la grande majorité de ceux qui jugent, le font méchamment
Ils croient que pour eux tout est possible
Un jour tu parleras,
De se que tu pensais
Et chuchotais
Tout se saura
On t'aura trahi
La justice aura sévis
Tout fini par se savoir,
Tu vas voir
Mais garder un œil
Peut-être vous faites vous juger
En se moment, par un étranger