Lentement s'efface, de grimace et de spasmes
Disparaît sans un bruit, sans laisser de trace
Dans la petite boîte crânienne, esprit vide
Mon passé échappe à une âme livide
Que ferons nous quand les cloches sonneront,
Le glas de nos plus belles années de printemps
Quand l'hiver s'installera sans soucis du temps
Nos cheminées glacées, animadversion,
De nos douleurs suturées par le vent des morts
Tout, lentement s'efface, avec ou sans grimace
Disparaît dans un fracas, une vie si blême
Il est venue le temps; dès lors,sans soucis, dors !
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Commentaires
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Posté le 12/10/2019 à 17:24:05
Mélancolique mais teinté d'ironie, votre poème me plaît beaucoup car j'y retrouve une thématique qui me travaille aussi, et cette tristesse diffuse je la partage, non dans la vie réelle, mais au plan métaphysique des pensées sur l'existence. Merci à vous de ce partage judicieux pour moi, car j'approprie votre poème, de la sorte ! | |
jacou |
Posté le 13/10/2019 à 17:31:40
Un poème au seuil de la mort, qui interroge... Comment cela se passera-t-il, le moment venu? Ceux qui sont passés par là ne peuvent nous le dire car c'est une expérience dont on ne revient pas. Mais c'est imaginé ici avec la force des mots. | |
Matriochka |