J'ai rêvé toutes mes promesses
En un long bouquet d'edelweiss
Aux senteurs passées d'edelweiss
J'ai vu les ombres qui se confondent
Aux images reflétées par l'onde
Et par les froids sanglots immondes
J'ai enchaîné mes illusions
À tous les dieux, à la Raison
Et à mes amours sans liaison
J'ai quitté mes milles sortilèges
D'eau claire, de blanche et chaste neige
Et de poèmes en florilèges...
Mais, aussi, j'ai aimé, dans les voluptés sourdes
Et les femmes et les fleurs et mes peines si lourdes
Qu'une muse moqueuse caressée par la foudre...
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Pensée
Publié le 19/11/2019
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Commentaires
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Posté le 19/11/2019 à 13:36:03
La quatrième strophe me ravit, je suis ivre de sortilèges dispensés par les fées et les sorciers qui sont poètes. Bravo ! | |
jacou |
Posté le 19/11/2019 à 19:58:15
Merci de votre soutien Jacob ! | |
Etienne de Mirage |