Dans les caves humides ou lors des banquets froids,
Sous les parfums terribles des duchesses perverses,
J'aime la nuit volant doucement et tout bas
Les âmes corrompues dans les sombres promesses.
Dès lors que l'aube pointe, les coeurs se referment;
Les suspectes senteurs des femmes presque filles
Surgissent en bouquets mélancoliques et ternes,
Comme le souvenir faux du temps des fausses jonquilles.
Quand l'amère gaieté des flûtes éparpillées
Choit en une douleur vive, aveugle et coupable,
Le soleil seul découvre les corps dépenaillés
Et les larmes et le sang sur les robes adorables.
J'aime les nuages gris qui cachent les étoiles,
Innocentes que blessent le faste et la misère,
Et qui pleurent dans le ciel, et qui pleurent sur les toiles
Des artistes crétins, qui peignent leurs prières !
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Evasion
Publié le 16/11/2019
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Yuba |
Merci à vous Yuba, vous me voyez heureux -et fier- que mon poème, un peu triste, très mélancolique, et un petit peu joyeux, vous ait plu ! | |
Etienne de Mirage |
Bienvenue brillant poète ! Le tableau est beau, l'ensemble convenable et quelque chose me dit que l'odorat est un sens précieux pour vous. Ici, Icetea vous ouvre les bras et vous offre ses fragrances poétiques ! | |
jacou |
C'est vraiment, vraiment beau. Les larmes et le sang sur les robes adorarables Des artistes crétins, qui peignent leurs prières |
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silencieuses59 |