La vie va
et prend du poids
comme un sac sur
un papillon
Petite sur
tapis de figues
elle se prenait
pour Cendrillon
Et la nuit
livrait carrosse
sous ses yeux ronds
Rêver de pouvoir, charniers, saugrenu
courir, sauter dans la rue
paradis d'enfant perdu
ne s'éveiller jamais plus
La vie va
et mange une figue
qui dégouline
sur le menton
La musique
fantomatique
résonne encore
dans le salon
Et la nuit
expire alors
l'accordéon
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Pensée à découvrir... | Poèmes de Estree1 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 30/10/2019 à 14:56:50
J'aime bien votre poème, où la vie, carrosse, Cendrillon, figue, accordéon, tout danse. Vous avez un bon potentiel poétique, Estree. Merci pour le partage ! | |
jacou |
Posté le 30/10/2019 à 16:30:52
J'aime le rythme et les images | |
Zigzag |