Jamais de ce corps pénible jaillira l'étincelle
allumant un brasier où viendra se chauffer enfin
celle qui depuis toujours attend, restant sur sa faim
que l'on changeât la vie en de somptueux rituels
Les souvenirs dans ma tête sont déjà trop nombreux
je n'écrirai plus de ma plume pesante la lie
offensante dont se nourrit mon espoir avili
en de médiocres vers voulus obscurs et ténébreux
Attirée par les dorures factices et éphémères
que l'on agite comme autant d'appâts , goûte aux plaisirs
brûle tes ailes brunes dont je n'ai pu me saisir
échappe toi , autrefois j'avais peu connu ma mère
comme il ne faut aimer qu'un animal fidèle
je me ferai chien , puisse celui-ci me pardonner
le blasphème, mais il faut savoir tout donner
du joug de la passion il n'existe qu'un seul modèle
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