-Allez-vous en!
-Mais... vous êtes en train de mourir, Monsieur.
-Allez-vous en, vous dis-je. Une vie n'est rien en ce bas monde, si ce n'est une flatteuse et aveuglante lueur.
-Mais...tout de même
-Combien de morts-nés ? Combien de morts pour rien ? Combien sont morts pour tous, à la tâche, au combat, par hasard, seuls ? Combien mourrons encore ? Combien meurent en ce moment même ?
-Et bien, Monsieur, qui nous demande d'être à ce point sans cœur ? L'amour de l'autre ne fait-il donc pas partie de la vie ? Ne lui donne-t-il pas sa plus belle signification ?
-L'amour, mon cher, n'est que fumée. La vie ne lui doit rien. Pire! L'amour est statique là où la vie n'est que mouvement. Elle tente de figer le temps et, lorsque la vie la rattrape, elle nous plonge dans la contradiction et annihile nos forces. Regardez-vous donc!
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Je m'excuse du fait que ce texte ne soit pas de nature poétique, dans sa forme du moins. Je comprendrai que la modération choisisse de le retirer. |
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Eoz |