Tu pensais t'être améliorée
Les ombres semblaient bannies par le retour du soleil
Ce printemps nouveau promettait d'être le tien.
Combien de fois feras-tu la même erreur?

Tu souriais, tu réussissais même à rire
Tu conservais ta douleur enchaînée dans un coin sombre
Un coin que tu ne pensais plus devoir revisiter
Une force nouvelle t'habitais, tu pouvais avancer

La chute n'en est que plus abrupte

Tes démons se jouent de toi
Ils ne disparaissent pas, ils se reposent et reviennent grandis
Et toi, pathétique être faible que tu es,
Tu tombes

Le cercle viscieux de tes doutes, de tes peurs et de tes peines
Il t'accueille les bras ouverts
Tes progrès? Jetés au vent.
Tes rêves? Transformés en cauchemars.

Tu es de retour chez toi:
Une chambre sans air où rien d'autre que la souffrance t'accompagne
Une chambre sans joie où tu détruis ceux que tu aimes
Une chambre sans espoir où qui tu es te regarde en face