On me dit timide ou indiférent
Mais parler je peux
On me dit bien peu competitif
Mais pourquoi en est-il ainsi ?
Parceque dans mon enfance
Je ne rentrais pas dans le jeu
De ceux qui écrasaient autrui
Pour leur plus grand plaisir
Bien trop compatissant
Pour entrer dans la danse
Et j'attirais les moqueries
De tous les jeunes imbéciles
L'exclusion déjà se faisait sentir
Parceque dans mon adolecence
J'étais bien trop compatissant
Pour entrer dans la danse
Des Serviteurs de la violance
Témoins d'un monde de décadence
Où être Serviteur de l'éthique
Nous condamne à l'exclusion
Dans un monde de compétition
Où nul ne prête attention
A cet adolecent qui aimerait
Si possible il était
Grandir épanouie et tranquille
Parceque dans mon adolecence
Je refusais la virilité car égoïste
Et j'étais en proie aux violences
Et j'étais proche de la mort
Dans un mutisme proche de l'autisme
Voulant me tuer
Qu'a-t-il à offrir ce monde nombriliste ?
Face a un adolecent qui lui au moins
Respecte la vie ?
Une récompense pour bonne conduite ?
Bien sûr, cette conduite est récompensée
Cette dérive sur la bonne voie
Celle de la Bontée
Par quatres années d'exclusion
Sur le banc de touche de la société
Où l'on s'efforce en vain
De te remettre sur la mauvaise voie
L'exclusion continue encore et encore...
Parceque dans l'âge adulte
Je recherchais mon salut
Pour être sûr
De ne jamais plus revivre ce cauchemar
M'efforcant autant que faire se peut
De comprendre le Bouddha
Mais c'est au pied d'un mur
Que la pratique me mena
Dans un monde où même les femmes
Sont viriles et égoïstes
Un monde où l'éveil spirituel
Est aussi tabou que le sexe
Où mes sincères intentions
Sont sujettes à dérisions
A discriminations
A exclusions
A humiliations
Mais c'est au pied du mur
Que les pratiquants me traînèrent
En vérité
Bouddhistes dans la forme
En vérité
Diaboliques dans le fond
C'est au pied du mur
Que la Ligue des gens bien
Me linchèrent
Faisant montre de fermeté
De connaissance et d'éloquence
Mais certainement pas
De Bienveillence
Etudiant la réalitée de Bouddha
Pour leur avantage
Leur interêts sans partage
Pour l'éternelle et éphémère mode
Alors que si tabou que celà est
J'ai toujours chercher l'éveil
Dès le jour où j'en ai eu vent
Pas par égoïsme
Certainement pas par effet de mode
Mais pour guérir les blessures
D'un jeune
Qui à l'âge de l'épanouissement
A vécu dans la non-existence
Qui a connu le sort reservé
Pour ceux qui ont la morale comme maîtresse
Histoire, hiver 2005
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