Tes joues à vif sous la morsure du sel
Vif sous la caresse de l'eau amère et
Douce
Tes joues
Où la rage devient moire
Noire brume sous le drap de la nuit tendre
Chante la lune
Sous l'éclat des milles soleil du soir
Tombe la lune
Sous les mille miroirs du ciel doux
Belle douceur vers laquelle s'envolent
Enchantés
Des songes
Éveillés comme des oiseaux
Émerveillés
Par l'aube blanche qui s'ouvre
Sous l'obscurité froide
De ses paupières closes
Écrit par Eli
"Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse."
Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 27/09/2020
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Commentaires
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Posté le 28/09/2020 à 11:50:42
Un bon poème, minéral, auroral comme l'aube de la poésie, les vers des Présocratiques qui nous sont parvenus en étant un écho... Merci Eli. | |
jacou |
Posté le 28/09/2020 à 17:46:12
Un poème où les mots se font oniriques et se trouvent éclairés par cette aube naissante, un moment éphémère mais d'une grande poésie. J'ai beaucoup aimé ce poème. |
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Matriochka |
Posté le 28/09/2020 à 18:09:18
Onirique, vaporeux, lumineux | |
Vermeil |