Un rugissement splendide surgit
Dessous les paupières
Les nerfs la peau les os
Frappés pétrifiés par
Ce chant glorieux de lumière
Les astres tremblent
Et la lune morte terrassée
Par un lion à la crinière d'or
Et de feu n'est plus que pâles
Lambeaux dans le ciel farouche
La griffe du soleil abîme le regard
Écorchées les ténèbres de la pupille
Comme des ombres lambeaux mortes
Le jour en bête fauve dévore la Nuit
Assaut final terrible magnifique
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Écrit par Eli
"Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse."
Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 22/07/2019
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Commentaires
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Posté le 22/07/2019 à 12:00:37
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C'est dantesque, quand les mondes se choquent et dans de grands fracas remuent ! J'aime vos vers, car ils sont très expressifs, comme l'étaient ceux de Lucrèce le poète et philosophe ! Merci ! |
jacou  |
Posté le 22/07/2019 à 13:25:17
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J'aime cette sensation nouvelle ! Surtout la troisième strophe où le jour en son charme féroce s'empare des dernières miettes de la nuit ... Bravo Eli ! |
Yuba  |