Les lambeaux de mon âme, des oiseaux de passages,
Dispersés dans le monde par une belle nuit d'été,
Ne reviendront jamais danser sur le rivage,
De mon triste esprit à moitié disloqué.
Chaque saison passée me laisse plus appauvri,
Le temps se perd, partent avec lui mes souvenirs.
Et ma mémoire, telle une ancienne horlogerie,
Ne distingue plus le passé du temps à venir.
Dans l'essence même du mal, je sombre lentement,
Et mon âme, bien que se défendant ardemment,
Se voit submergée par des vagues de folie.
Égarer sa conscience, oublier à jamais,
Se remémorer les faits et ce que j'aimais,
Maintenant perdues toutes traces de mon ancienne vie.
Écrit par Eldarion
[...]La seine rougissante n'a pas cesser, les jours suivants, de vomir a la face du peuple de la commune [...]
Catégorie : Triste
Publié le 24/10/2012
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Commentaires
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Posté le 24/10/2012 à 08:23:54
Un très beau poème, émouvant et d'une élégante écriture, belle journée. | |
amnous |
Posté le 24/10/2012 à 11:13:42
Des sensations profondes d'amertume peut-être ou de renoncement, c'est mon ressenti à la lecture de ton poème. | |
TANGO |
Posté le 24/10/2012 à 22:21:57
C'est assez fou de se reconnaître à travers les mots d'autres poètes. D'une tristesse sans égale, finalement. | |
Yonisland |
Posté le 24/10/2012 à 22:29:43
Yonisland, c'est mon cas aussi tu as dit tout ce qu'il fallait pour que je me vois dans ton poème. | |
macLoscope |