Heureux qui le lundi retrouve le travail
Et goûte un cher repos loin de sa marmaille
Après les nuits trop courtes où régnait le silence
Où dès l'aube blanche, enfin la fête commence
Au début très joyeux, souvent, ils se chamaillent,
Et réclament à grands cris, le jugement, le Saint Graal,
Rendu par un juge hagard, qui a la confiance
Des trois petits prévenus pour trancher leur offense
Puis l'endormi se voit suivi par trois cochons
Ils le fuient, lui, le grand méchant loup très ronchon
Ils lui tirent la manche, les impatients !
Extatiques, ils contemplent le courroux naissant
Du vaste et féroce carnassier rugissant,
Puis s'éparpillent les gais lapins bondissants
Au loin résonnent encore leurs rires innocents
Alors qu'après son café, ses mails il descend.
Écrit par El Desdichado
"qu'il bruisse avec un murmure charmant le premier oui qui sort des lèvres bien aimées."
Catégorie : Drole
Publié le 17/02/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Drole à découvrir... | Poèmes de El Desdichado au hasard |
Annonces Google |
Il s'agit d'une version un peu remanié d'un poème que j'ai déjà publié sous le titre "les gais petits cochons". Bonne lecture |
|
El Desdichado |
J'ai trouvé dans ce poème un peu de douceur, et une personne un peu désabusée voilà mon ressenti, mais j'aime. Belle journée poétique. |
|
rebecca |
Chacun son lundi, il y a au moins du rythme dans celui-ci ! Poétiquement vôtre |
|
titamourdepoete |
Les lundis ont la réputation d'être souvent difficiles, le mien aujourd'hui est amusé par cette lecture, bon début de semaine ! Amitiés |
|
Yuba |