La terre est grise
Quand ton pied ne la foule
La nuit je peux mieux distinguer
Les traces amovibles
De tes pas décousus
Mais je peux te suivre
Le ciel est bas
Quand ta voix sonne à ma porte
Le jour décroît moins livré
Tes longs doigts de pianiste
Et tes mains qui m'ont lue
Mais tu disparais
Reste l'étoile
Accrochée au toit de ma maison
Quand, est une question révolue
Le temps, à quoi bon s'inquiéter ?
Ne s'arrêtera pas
Sans avoir vu l'amour
Je suis l'une enfin…
Quand ta peau se décolle de moi
Le vent balaie les feux d'été
Les marques indélébiles
De tes crocs revenus
Mais la douleur est vide
Écrit par Edelphe
Le monde extérieur est vaste, terrifiant, lunaire, impropre et merveilleux, violent et plein d'amour.
Le monde intérieur est bien plus encore... Catégorie : Amour
Publié le 21/02/2021
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Commentaires
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Posté le 21/02/2021 à 15:15:21
Une intrigue dont j'ai déroulé le fil, les frissons. Merci de ce maître-nuit qui agit comme un chat, à pas feutrés, d'une grâce discrète et sensuelle. | |
Asté |
Posté le 21/02/2021 à 17:00:18
"Tes pas décousus" ... "La douleur est vide" ... Que dire de plus que ces mots dont la puissance atteint l'insaisissable, l'intangible de l'autre ?... |
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Ombrefeuille |
Posté le 21/02/2021 à 18:22:02
Un amour éternel qui fait rêver et qui fait souffrir. Tout est dit. Bravo. |
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virgile |
Posté le 22/02/2021 à 10:12:20
Merci pour le partage de vos ressentis L'autre a un tel impact sur nous, un tel pouvoir finalement, c'est un peu dur mais tellement sublime à la fois Sans l'autre, on n'est rien Sans vos lectures mes mots seraient translucides Je lis autant que le temps me le permets les vôtres, j'en ai besoin. Besoin de poésie vivante et actuelle. Je me délecte aussi de vos mots magnifiés. |
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Edelphe |