Le cœur lourd !

J'ai très souvent le cœur lourd, je ne sais pas vivre heureuse !
C'est pas ma faute si tant de fois, ils m'ont nommé « La pleureuse » !
Ce n'est que mon cœur qui déborde parfois de toute cette eau salée !
Quand le niveau devient trop haut, il faut bien déverser !

Je pleure sur mes années d'enfances, on m'a privée de toute ma chance
Maman en ce temps ne m'aimait pas, à cause, je crois de papa « la ressemblance » !

Elle rejetait sur moi la faute d'un amour qu'il ne donnait pas !
C'est vrai qu'il était toujours absent, et moi je restais là !

On à beau dire que ce n'est pas grave, mais à vrai dire, vraiment, ça gave !
On a beau croire « j'ai oublié », certains sales gestes reviennent hanter !

Elle disait de moi « tu te fouts de tout » !
Il valait mieux qu'elle pense cela, que de me voir prier à genoux !

De leur guerre et de leurs batailles ils ont bâtis les rempares de mes peurs
Du manque de temps, du manque d'amour, ils ont parfois si bien brisés mon cœur

Je ne savais pas aimer, je n'osais même pas espérer, « connaître le bonheur un jour »
Manque de confiance et peur du choix me rongeaient tours à tours

En dehors on m'aimait bien, j'étais la rigolote !
En dehors on m'appelait, j'avais de supers potes !

On me disait « t'es un amour » ! t'as la pêche quel délice
T'es géniale, t'as le moral, t'es notre meilleure complice !

Je n'étais pas de celles qui se pavanent au physique de miss !
Je n'avais que l'humour, en amie te complice, il me manquait une vis !

J'étais je crois, simplement moi, je n'avais pas d'exemple

Je m'évadais par mon stylo ou dessinais des paysages
Elle ne voyait que mes défauts, « et pourtant j'étais enfant sage » !

Et je savais, oui je sentais, qu'un jour ou l'autre je trouverais
La belle tendresse qui m'a manquée,
Je l'ai cherchée, je l'ai trouvée !
En des amis et des amours qui sont parus jour après jour !

D'où que l'on vienne
et quoi que l'on croit
Il y aura toujours un ange pour vous serrer dans ses bras !