Attends-moi, mon amour, en ce lieu détesté !
Je veux suivre tes pas dans cet Enfer brûlant,
Je veux suivre ton ombre et ton corps dévasté…
A quoi sert le remord quand l'abîme est sanglant ?
Laisse-moi, mon amour, ô plaisir accablant !
Raviver le flambeau que le vent a soufflé…
Es-tu sourd à ma voix, animal indolent ?
Laisse-moi, je t'en prie, ô désir immolé !
L'aimable souvenir de nos peaux non couvertes…
En dépit de cela, la souffrance me mord
Au milieu de la neige et des tombes ouvertes.
Je redoute le voile insolent du trépas…
Bel Archange de Dieu, parle-moi de la Mort !
-Te parler de la Mort ? Elle n'existe pas.
Écrit par Earwen
"Et si c'était la douleur qui fait chanter les oiseaux ? Rien n'est impur à ceux qui sont purs".
Catégorie : Triste
Publié le 10/05/2011
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Commentaires
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Posté le 10/05/2011 à 14:23:18
"Le remords", pardon... | |
Earwen |
Posté le 10/05/2011 à 14:29:25
Le remord? Bref, c'est un texte superbe, comme toujours, même s'il a un quelque chose qui fait froid dans le dos, comme toujours. |
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Dehorian |
Posté le 10/05/2011 à 14:39:42
Sympa. | |
eric |
Posté le 10/05/2011 à 19:33:17
Un poème magnifique, profond et triste, voire désespéré. Merci en tout cas pour cette belle lecture que tu nous offres. |
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Marouette |