Regarde-le, Judas, et tremble sous leurs coups,
Comment peux-tu toujours laisser faire cela ?
« Il disait être roi, mais il est à genoux… »
Il ne t'a pas menti, son trône est au-delà.
Pauvre archange tombé dans l'empire des loups,
Viens à moi sans frémir, la douleur passera ;
Subissant à ton tour le fouet et les clous,
Tu ne sens nulle paix sur le mont Golgotha.
Tu peux toujours courir, ô Judas l'insensé !
Nous retiendrons ton nom de par delà les ans :
Nulle oreille n'entend les cris de l'offensé.
Tu peux toujours hurler comme le font les fous,
Nous meurtrirons ton âme en nos cœurs complaisants ;
Tu peux chuter, ami…tu seras comme nous.
Écrit par Earwen
"Et si c'était la douleur qui fait chanter les oiseaux ? Rien n'est impur à ceux qui sont purs".
Catégorie : Triste
Publié le 20/09/2010
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Commentaires
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Posté le 20/09/2010 à 19:08:48
Magnifique... | |
pichounne |
Posté le 20/09/2010 à 19:41:04
sublime... ce poème est tout simplement sublime, je ne pourrais pas le qualifier autrement. Bravo. | |
Ange des ténebres |
Posté le 21/09/2010 à 17:48:06
Je n'aime pas trop qu'on dise encore du mal de ces pauvres loups... Mais ton poème est superbe !!! |
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Ombre & Lumière |
Posté le 21/09/2010 à 19:00:35
Moi non plus je n'aime pas trop l'image négative du loup... Mais bon c'est juste une phrase et un titre ;(.... Par contre j'aime beaucoup ton poème qui m'a vraiment touchée... |
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Lucyline |