Un questionnement ronge mes pensées.
Pour toi, dois-je mentir?
Pour moi, dois-je m'en sortir?
La réponse est menée par ma culpabilité.
Cette madame est venue;
Elle prétend être mon amie;
Clairement ton ennemie.
Un dilemme; elle est vite devenue.
Je me rappelle de tes insultes;
De cette déception dans tes yeux.
Je souffre encore de ces bleus,
Mon mal-être en résulte.
J'ai conscience de ton statut;
Tu es mon père.
Pour toi, je me serais tu.
Pour moi, je t'aurais fait taire.
Non-voyante, elle n'entend que les mots.
Mon cri muet du coeur;
Se perd et se meurt.
Mon regard abattu est vouer au tombeau.
Pout toi, j'ai écarquillé mes paupières.
Pour moi, j'ai hurlé silencieusement.
Pour toi, elle a vu aveuglément.
Pour moi, elle n'a pas saisi mes prières.
Écrit par Drine
.s'étourdir, est un remède facile, quand l'âme a la nausée. PL.
Catégorie : Triste
Publié le 08/05/2017
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Commentaires
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Posté le 08/05/2017 à 10:18:46
Merci Drine pour cette confidence douloureuse. L'écriture permet d'exprimer la souffrance, l'écriture poétique l'exorcise de la meilleure des façons. | |
jacou |
Posté le 08/05/2017 à 18:22:01
joli | |
Victor |
Posté le 08/05/2017 à 23:56:39
Un écrit terrible, un mal-être profond. Je pense que j'aurai pû écrire également à mon père, un poème comme le votre à un moment donné de ma vie. Merci pour ce partage, bon courage. | |
suane |
Posté le 09/05/2017 à 07:43:12
J'aurai écrit la même chose à ma mère, je partage tes souffrances, bravo pour ton poème. | |
lefebvre |