Le temps est un joueur hagard.
L'ode fusille les premiers condamnés.
A la dernière clameur des damnés.
Enfin la mélodie se tarie de désespoir.

Le prélude relate la vanité.
En son sein hiberne l'histoire.
Encore une fois résonne la gloire.
Des hommes qui sont tombés.

Les funérailles sont des ganges insolites.
Dont il est futile de briser le monolithe.
Entourant d'or le trépas.
Inventive et savourante odeur du renégat.

La flèche intemporelle se brise.
L'horloge de la mort devient une incomprise.
Les derniers chuchotements résonnent.
En attendant que Minuit sonne.

Sur la scène le spectacle incombe.
Le spectateur à s'enfouir dans la tombe.
Il n'est que glorieux de s'y prélasser.
En ce soir, le sommeil est un dieu incontesté.

D.