Ne disons point l'infâme, cela doit se cacher.
Soyons miséricordieux, voyons belle élégance.
La soie, dévote de mon corps, me charme à outrance.
Dans une danse vaniteuse, je pervertis la pêcheuse.
Allons donc, modeste demoiselle aux yeux dévoilés.
Soyez, pour moi la sagesse et la croyance.
Je ne suis que pour vous un dévot.
Et je laisse glisser ma chatoyante sur votre dos.
Délestez vous de ces belles prières.
Soyons unis jusque dans votre enfer.
Malgré cela, je ne clame que votre ardeur.
Alors gardez-moi donc près de votre cœur.
Laissez le miséricordieux de coté.
Abaissons-nous à la bassesse du monde.
Croquons ensemble le fruit absolu bien entamé.
Et jouissons des créations infécondes.
Le monde sans vous serait bien morose.
Suis-je donc qu'une simple abeille sur une rose ?
Non, non bien sur c'est sur vous que je me pose.
Pour cultiver votre corps tel un jardin, cela s'impose !
Ne suis-je guère comme le seigneur ?
Dont vous éventez les mérites et les talents.
Ne suis-je qu'un simple pécheur ?
Venus cultiver vos atouts comme un prince charmant.
Alors dans ce cas, ne soyez point marginale.
Je suis tout comme vous dans ce confessionnal.
Pour pervertir votre banalité.
De dévote bien habillée.
D.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Divers
Publié le 17/10/2010
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Merveilleux et charmant appel à la tentation. Belle construction, l'allégorie est intéressante, on en arrive à se demander si tu ne serais pas ce serpent dont parle si bien la Bible... Amitié. |
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Orpheus |
Superbement sensuel ! Merci Divinity, de ce beau partage ! Bisous Louann |
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louann |
On peut parler de l'appel des sens et de la chair de façon poétique et sans malmener les chastes personnes. Ton poème est magnifique, tout avec élégance et sobriété, je l'ai sincèrement adoré. Bravo et merci. Amitiés du soir. |
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JB |