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Soupir sur l'oreiller.
L'heure demande de se lever.
Enfouie sous les draps.
La fatigue tiraille le corps las.
Sous la voûte charmante.
Des quelques lumières pénétrantes...
Pèse le dormeur.
Encore rêveur...
L'âtre ouverte Béante,
coule un flux, fébrile déferlante.
Sur la soyeuse,
du gouffre se pose un filet de baveuse...
En main, l'insomniaque...
Guidant l'éveillé, tel un paranoïaque.
Jusqu'au bout de la nuit.
Où règne Danse, chant et folie.
Difficile d'émerger,
Après avoir bu le breuvage...
Après avoir enflammé l'entourage.
Le mal cogne à la porte.
Impuissante est la médecine,
pour ce monstre, qui nous escorte,
du réveil, jusqu'à la cuisine.
Entrebâiller les fenêtres.
Impossible de dire...
Les yeux inertes...
La préférence est à se maudire.
"Plus jamais çà"
Fini les ébats.
Mais la prochaine nuit appelle le retour.
C'est repartir pour un tour...
D.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Divers
Publié le 30/06/2010
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Fin comme texte. | |
eric |
Quelle folie !!! amitiés Louann |
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louann |