Naviguant sur les flots du fleuve poésie,
J'en oublie de m'ancrer à la réalité
Et laisse enfin parler de mon cœur la folie
Où se meurt la douleur de mon âme damnée.
Sentant brûler en moi un feu fait de souffrance
J'en oublie de laisser aller toute la haine
Qu'envers moi je ressens, et la voilà qui danse
En mon cœur suppliant un ballet fait de peine.
Arrogant face aux murs façonnés par mes mots
J'en oublie que mon cœur a le droit de pouvoir
Se libérer du joug de l'ombre de ces maux
Qui n'ont jamais de cesse de m'imposer le noir.
Implorant à l'autel de Dame Destinée
J'en oublie qu'elle avait déjà comblé mes vœux
En m'offrant un amour que je ne comprenais
Mais me laissait rêver a un jour fait de mieux.
Ignorant le chemin que montrait son regard
Je n'ai vu ce futur que nous aurions écrit
Si j'avais seulement cru encore à l'espoir
Qui là est enterré. J'ai perdu Coralie.
Le 23/08/13
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"Où meure" ? je n'ai pas compris, mais le texte même s'il boite un peu peut séduire le lecteur. | |
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