A la croisée d'hier je m'aventure, hagard,
Mes sanglots teints d'amer, mon futur de brouillard,
Mon coeur est aux couleurs des souvenirs de toi,
Hantasme où s'est perdu la force d'être moi.
A la croisée des ponts jétés entre les âmes
Je m'abreuve du spleen, calice de l'oubli
Où je noie ma douleur et où s'éteint la flamme
Me poussant à oser exprimer ma folie.
A la croisée du vrai, l'amant de la raison,
Je crois me ressourcer, et me dilue sans fin
En piètres arguties dénuées de passion
Et dénuées de fond, dignes d'un aigrefin.
A la croisée des choix du Grand Thèâtre Humain
Je renie le Poète et devient le Fou,
Son Masque me coupant du fardeau d'être humain,
Me permettant l'oubli des souvenirs de nous.
A la croisée des mots je erre en poésie
En recherchant l'ailleurs où je te trouverais
Et où tu seras là, ton rire dans ma vie.
Le gris disparaîtra. Je trouverai la paix.
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Remarquable travail poétique ! Bravo Dehorian ! Je suppose qu'il ne faut pas que je corrige le "je erre" ? Amitiés ;) |
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Yuba |
Mouarf, non en effet ce n'est pas une faute, mais un choix. Sinon mon vers se casse la gueule. Et merci. |
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Dehorian |
Juste bravo, c'est très beau. | |
feuille_au_vent |