Dans le gris de l'hiver s'amorcent les beautés
Du printemps à venir. La nature endormie
N'attend que le moment où le manteau doré
Du soleil impérieux ramènera la vie.
Dans la pluie qui s'abat se promettent les heures
Tissées d'un arc-en-ciel réveillant la magie
En les âmes attristées par une terre qui pleure
Sur le temps qui toujours atonise l'envie.
Dans le blanc de la neige s'éclairent les journées
D'une saison de nuit où aisément s'oublie
Le simple goût d'aller chanter le verbe aimer
Un peu et puis beaucoup et jusqu'à la folie.
Dans la froideur du vent se reposent les chœurs
Abreuvant notre monde d'une douce harmonie
Ne voulant rien sinon réchauffer tous les cœurs
Captant cette chanson qui les humains relie.
Hum...
Tout compte fait, je préfère que ce soit celui-là mon dernier texte publié sur Icetea. Il y sera parfaitement à sa place.
Dehorian.
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Je suis époustouflé par ce style révolutionnaire ça se lit tout seul et ça ne ressemble à aucun autre poème et le sujet est finement abordé, merci bonne continuation | |
le noir et le bleu |
Jamais prétendu que ma poésie était censée être révolutionnaire ou faire dans l'inédit (même si de fait ça a déjà été le cas. Souvent.). Au contraire, j'utilise ici une forme on ne peut plus classique. Et c'est un choix artistique parfaitement assumé. Oh, et ce poème a plusieurs niveaux de lecture. Notamment au regard des rimes. Mais pour voir ça, il faut vraiment le lire. Aucun des lecteurs m'ayant donné un retour sur celui-là n'a dépassé le premier niveau. |
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Dehorian |