Je veux parler d'un temps
Qui ne peut voir le jour
Tant que de l'être humain
La folie parlera.

Il faut bien que quelqu'un
Puisse enfin vous montrer
Ce que nous pourrions faire
Pour peu de le vouloir.

Je vous montre un enfant
Né du fruit de l'amour,
Qui peut grandir enfin
Sans peurs et sans effrois.

Je décris c'est certain
Une femme qui peut marcher
Tout le long de la terre
Sans une crainte à avoir.

Je veux parler d'une terre
Où l'on peut admirer
Les enfants de Gaia
Marchant main dans la main.

Regardez donc cet homme
Qui vient ici prier
Pour aucune autre cause
Que celle du genre humain.

Il nous laisse espérer
Ce jour pas si lointain
Où notre planète bleue
Fera notre fierté.

Écrire ce nouveau tome
Je veux bien le parier
Ne demande autre chose
Que la foi en demain.

Et pour y arriver,
Pour avancer plus loin
Il faut de nos aïeux
La mémoire honorer.

Je raconte une terre
Qui nous laisse présager
Les enfants de Gaïa
Marchant main dans la main.

Revenons donc ici,
Dans ce moment présent,
Pour prendre enfin conscience
De ce qu'il nous faut faire.

Certains voudrons me dire
Avançant la raison
Que j'aurais beau rêver
Je ne changerais l'homme

Et pourtant je le dis
Pour aller plus avant
C'est plus qu'une évidence,
Il faut chérir la terre.

Laissez-moi le prédire,
Quand nous y parviendrons
Comme Nietzsche le disait
Nous serons des surhommes.

Si nous rêvions d'une terre
Qui d'un seul chant claironne:
"Les enfants de Gaïa
Marchent main dans la main !"

Printemps 2008 de mémoire