Rageusement jetés, des mots incarcérés
Au cachot poésie, déformés et poussés
En les retranchements de rudes mélodies,
Hyménées courroucées enfantant les folies
Saugrenues de ces âmes se cherchant sans cesses
En le cours de destins voués aux longues files
D'attentes de prisons d'apparences traîtresses,
Cordes raides tendues ballottant d'ils en îles.
Esthétisme impudent en la clameur éteinte,
Poésie fossoyeur des rêves des humains,
Le sourd muet aveugle aux émotions feintes
A investit la place, envahit nos demains,
Son meilleur des mondes s'est déjà amorcé,
En l'atone agonie de ces rêves où brille
L'ultime lumière, les songes de beauté
Des derniers penseurs que le médiocre étrille.
Impudemment jetés, des vers à la va-vite
Expulsent un peu de moi en spasme dans le Beau,
Absurdité lancée un peu comme une invite
A jouer avec moi, à valser dans les mots.
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Je sens comme une colère sourde dans ce poème révolté, en quête du Beau... J'espère que l'écrire t'a apaisé, mais peut-être que mon ressenti est faux... En tout cas joli "mouarf" que voilà, le Beau est atteint, mission accomplie ;) | |
grêle |
Hum, c'est un de ceux où je mèle la colère qui est en moi depuis ma naissance ou pas loin, celle qui me sert de moteur principal. Normalement je l'expurge de ma poésie mais parfois j'aime bien l'y laisser trainer. Ceci dit dans celui-là c'est rien à côté de celui-là : http://www.iceteapeche.com/poemes/Dehorian/divers/104772_La_garce.php?plus=18 |
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Dehorian |