Au détour d'un canal, à l'aval de son fleuve,
J'ai vu pousser la fleur du cheval des damnés.
En retour de ce mal, et au cœur de l'épreuve,
J'ai pris ce maroufleur comme un grand condamné.
Et en peine effacée, j'ai noyé mon labeur,
Dans l'effort d'un instant j'ai broyé ma jeunesse ;
Je fus l'humble assistant, dépourvu de promesses,
Aux multiples facettes, sans aucune saveur.
Et à chaque printemps, les feuilles mortes hier
Au gré de mes vingt ans, à la lueur des chaumières,
Retrouvaient leurs couleurs parmi les festivaliers.
Et aux vents de septembre, sans nul autre secours,
Le monde me reprit membre en sage troubadour.
Et s'accumulent douleurs de n'être né chevalier.
Écrit par Cubain
On lit dans les mots plus qu'on ne voit dans les choses.
Catégorie : Divers
Publié le 08/01/2009
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Commentaires
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Posté le 08/01/2009 à 08:41:47
Cubain, pour notre plus grand plaisir continue à être "troubadour" tu manies mieux la plume que l'épée ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 08/01/2009 à 18:26:44
Un bien bel écrit! | |
Mysterius |
Posté le 29/03/2016 à 01:46:13
Exquis | |
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