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Le sang coulait hier sur les plages normandes,
Sur les plaines d'Autriche, sous la lune démente.
Quelques vaines prières au sein de la tourmente
N'éludèrent jamais la débacle flamande.
Paysages de friches, collines au détour,
Et l'armée meurtrière dans l'Europe clémente ;
Le temps fuit désormais vers l'aller sans retour.
Quelques vaines prières au sein de la tourmente.
Et l'armée meurtrière dans l'Europe clémente
Marche au pas et au pain, et nourrit les vautours.
Ô soldat affamé, pour ta patrie aimante,
Le temps fuit désormais vers l'aller sans retour.
Quelques vaines prières au sein de la tourmente
Et l'armée meurtrière dans l'Europe clémente
Livrent hélas un combat sans raison apparente
Où la fierté s'ébat d'une manière alarmante.
Nos vies tournent encore pour un maître de rang,
Pour un être de chair sous le masque du temps.
Quelques miettes de corps à la vue de l'OTAN
Et un coeur en jachère font son calme apparent.
Il envoie au tombeau, il épie ses frontières,
Et l'odeur de la mort est un charme latent ;
Que le monde est si beau sur les plages mortuaires.
Quelques miettes de corps à la vue de l'OTAN.
Et l'odeur de la mort est un charme latent,
Est le fruit interdit de nos pensées austères.
Ô soldat épuisé, pour ta patrie entends
Que le monde est si beau sur les plages mortuaires.
Quelques vaines prières au sein de la tourmente,
Et l'armée meutrière dans l'Europe clémente ;
Quelques miettes de corps à la vue de l'OTAN,
Et l'odeur de la mort est un charme latent.
Écrit par Cubain
On lit dans les mots plus qu'on ne voit dans les choses.
Catégorie : Divers
Publié le 13/11/2008
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J'aime bien l'idée de reprendre des phrases des strophes précédentes. Je reste néanmoins plus réservé sur le sujet du texte qui me lasse. | |
Ole Touroque |
Ne serait-ce pas un pantoum ou un maillet ? Je ne me souviens plus avec exactitude le nom de cette forme poétique, qui soit dit en passant, est fort mélodieux, un chant désespéré d'un monde quelque peu en dérive vers des atrocités plus fortes chaque jour. Merci pour ce partage d'idées. Mes amitiés poétiques. Proésia. |
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Proésia |
C'est dans cette idée là, par contre j'ai crée ma propre logique pour le coup ( qu'on retrouve facilement si on coupe le poème en deux ), donc ce n'est pas un pantoum à proprement parler J'ai utilisé cette forme pour accentuer la perpétuation de ce que je décris, bien évidemment |
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Cubain |
Admirablement bien écrit, j' aime beaucoup la forme. | |
Sylvain |