Avant que l'on ne me brûle
J'aurai une dernière volonté
Avant que mon corps on exhume
Pouvoir une dernière fois Liberté crier
Regarder le ciel
Me souvenir
De la première étincelle
Qu'il fît naitre en mes pupilles
Empoigner la terre
Un dernière fois, son goût
Me rappeler quel ère
J'aurais été sans son but
Une grande bouffée d'air
Poussiéreux, pollué et imparfait
C'est celui-là que je préfère
Il n'est jamais à l'arrêt
Du haut de la falaise
Toiser cet horizon
Me sentant à l'aise
Pour le grand plongeon
Un champ, n'importe lequel
Des herbes, mauvaises ou belles
Le chant de l'hirondelle
Je me roule dans cette merveille naturelle
Avant que l'on ne me brûle
Overdose de ce monde
Je veux ses péninsules
Je veux sentir son onde
Me marier à cette terre
L'étreindre violemment
Fendre l'air, les mers
De mon cri survivant
Écrit par CieletTerre
Pauvre de nous
Catégorie : Divers
Publié le 13/05/2009
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Tout d'abord, je voudrais te dire qu'il n'y a pas d'urgence à ce que l'on te brûle, même si l'on sait que l'on doit tous partir un jour... Et tes dernières volontés, je les comprends, ô combien ! j'ai été très touchée par ce poème... Amitiés Isis |
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isis 34 |
Oui, c'est clair qu'étant tous voués à brûler un jour, il ne sert pas à grand chose que d'être obnubilé par ce jour plus ou moins lointain ^^ Le fait que tu es été réceptive à ce poème me touche à mon tour, merci de ce beau com'. Amitiés |
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CieletTerre |
Faire le plein de bonheur avant de franchir le grand vide qui nous sépare de la vie...Très bel écrit ! Le plus tard possible, mon cher Ciel et Terre amicalement |
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EssenCiel |
EssenCiel, ton avis m'éclaire d'une apaisante apréhension de ce "vide", amitiés. | |
CieletTerre |