DÉSARMÉ PAR TEMPS DE JOIE
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Devant Lui,
L'été s'en est allé dentelant à sa place l'amour hivernal
De la fièvre au regard roux, il ne fixe plus que cendres de braise.
Ses lèvres d'ailes d'abeilles d'une substance si friable
Ne sont plus que des laves grossières, poreuses de souvenirs.
De menus fragments de repas, qui abaissent leurs parapluies
Au creux du ventre de sa rage céleste d'un désir de se fondre.
Derrière Lui,
Au lointain dans les calamus, l'oiseau perdu se viole
Solitaire au fond des rayures à phanères d'os de son duvet.
Il était si éblouie mais paralysé face à tant de beauté à butiner
Que les épines d'oursins des autans piquèrent ses yeux de franges.
Et paresseux, l'énergie de l'âme d'or le calcina en sa remontée,
Ainsi bourdonne toujours la boue dans son âme et son corps, non libérés.
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Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 19/08/2010
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Christiania, je me trouve "désarmée" (c'est un compliment) devant ton écrit, peut-être parce que je cherche à en percer le mystère, pourquoi a-t-on cette fâcheuse tendance à vouloir tout comprendre. je reviendrai relire |
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marie-ange-old |
Marie-Ange (Quel doux pseudo), Reviens relire si tu veux mais je crois que tu as ressenti le fond de ma pensée telle une intuition sous-jacente. Merci à Toi. |
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Christiania |
Un texte d'une poésie organique, comme une ode sur la dégénérescence, qui brûle de l'énergie, jusqu'à la vacuité ? jusqu'à la transformation ? Non, jusqu'à la continuité d'un retour à la putréfaction. De la chimie surnaturelle qui défie tous les cycles de la vie ! Un état intérieur qui se survit à lui-même. | |
Serpoctarumin |