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Sous paupières de lotus
Des barreaux de fer froids
Un visage masqué d'or
Partir, s'enfuir en finir
Ne pas mourir …
Espoir, vouloir croire
La nuit s'égrène, s'égare,
Au feu immobile
S'étrangle, l'aveu
Aveugle.
A travers les ténèbres,
Les veines du marbre
Rougissent sous l'anti-soleil,
Bleuissent solitaires
A l'abris de toute une vie
La pure folie …
Couronnée d'argent,
Fermer ses yeux
Au sang de la lumière
Puis, s'endormir sur un soupir
Soleil de flammes.
S'ouvrir vers les cieux
Trois colombes,
Les ailes asphaltes
Peinent …
Dans cet espace fantasque
Muet au Monde.
Ce silence de mort
Sous visage masqué d'or
Partir, s'enfuir en finir
Ne pas mourir
Ne pas revenir …
Un nouveau regard
Inconnu, obsessionnel
Une certaine bohème,
Hasardeuse
A la main brûlée.
Un brouillard vide,
Un son d'illusion,
Par-delà le vent
La gratitude de l'image
D'une épitaphe griffonnée :
« Le goût amer
D'un Enfer sur Terre »
*
Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Amour
Publié le 28/01/2011
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très joli texte | |
Wild |
J'apprécie beaucoup ces vers courts qui donnent tant de rythme... Bravo! Hysard |
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hysard |
Le joli et cette mesure rythmée s'imposaient du fait de l'énergie immortelle des protagonistes. Merci à vous deux, Christiania. |
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Christiania |