La Catharsis des ombres

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Le cœur devant douillet, puissant qui se tend, obtempère sensitif,
Il apaise les angoisses des ombres, celle des défunts émotifs.
Sur leurs fronts plus qu'exigeant, il éponge l'albâtre et l'ébène
De tous ces deuils suintant de mutilation en peine.

Ne rejette pas les pâleurs de tes baisers épeurées sous tombeaux
C'est en terre que renaît et se tait, la joie de la beauté des flambeaux
En fatidiques frêles souvenances d'un abus, d'un fracas de l'enfance.
Que le repos supplie de pardonner toutes tes souffrances !

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Il n'y a pas de paradis dans les regards solennels de perte de foi,
Enfermés dans le marbre qui clôt l'essentiel, sur cette planète broyée.
Mais que les hurlements muets de tes larmes de don, ravalées,
Dépeints subtilement en parures d'habits de soi, réorchestrées.

Et seul reste, au chevet dur, un diamant pur que tu t'exiles par crainte,
Dans l'agitation d'une sentinelle éperdue, tuée de douleurs ;
L'âme calfeutrée dans ton silence se penche s'entaille et se voile,
Le vertige se débattant dans la brise étouffante des montagnes sur le poêle.

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Alors, les chemins désireux se referment, s'éventrent et s'éclipsent
De fissure glacée de bise profonde en souffle d'émoi, ils se croisent,
Dans la voyageuse pulsion répulsive des bras aux vallons d'or,
A la lueur solitude d'un jeûne secret nidifié aux dentelles d'aurore.

Conçois que l'œil de la ténébreuse clarté peut renverser le ciel !
La lune pleure de lion, s'y roule et marche sur ses cendres d'étoiles.
Sans savoir, va vers la conscience de l'obstinée poussée de l'être,
Ta légitime de bonheur de ta toute première source de liberté :

La Lumière.

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