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Portée par une clarté sans maudire,
elle se laine au nid de cette loi de subir.
Ils s'agrippent, se mécanisent et occultent
sueur sous front, ressuscitent.
Souffrir en souriant, ne rien révéler
de l'enterrement de se survivre exister.
En ce lien de lames latentes,
ils osent tout ce qu'ils se mentent.
Sans mot dire s'éclipse, telle venue
sur tempes saignantes, le cul de la grue
apaisée de ne plus entendre le froid tressé...
La cuvette de joie au cœur d'un livre enrôlé
d'épines ces lignes de rainette dans sa taie
de bois, qu'on lui avait tant rabâchées.
En cris de pie, penchés sur sa couche
de promesses en tue-mouches.
Or au fond de sa manche, le praliné
jaune-ouvert d'une page de manuscrit décornée,
au vouvoiement d'un félin facile,
réinvente le monde de la fille docile.
Il en découle qu'alors,
la liseuse s'endort, au jouir d'un chat noir
sur le sol de l'ombre, qui longe son corps
étranglée d'un boa nuage du sort.
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Écrit par Christiania
Les bonnes idées sont celles qui viennent en marchant...
Il existe au monde un chemin sans autre pareil et que nul ne peut frayer, toi excepté. Où mène-t-il ? Ne le demande pas. Suis-le. Nietzsche Catégorie : Amour
Publié le 01/08/2010
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en suis sorti ému, admiratif avec ce vague à l'âme qu'éprouvent les poètes balbutiants dont je suis face au sublime ... | |
Idriss2 |
feu d'artifice éblouissant de mots goûteux, turbulents, ou suaves,,, ne pas suivre, augmente encore le charme, l'enchantement, un alcool très fort et grisant,,, (et je ne suis pas alcoolique),,,,, amitié admirative | |
flipote |
Idriss2 vous me flattez et, que dire après de tels mots de mélancolie rêveuse et émue ondulant de la passion au subliminal ... Juste, Merci. Et dédier ce poème au "Chat noir". |
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Christiania |
J'aime Flipotte, cette graduation à l'enchevêtrement en chaîne de la magie de vos mots qui fixe à merveille le trouble de cet étourdissement en l'enivrement excité d'une euphorie naturelle. Une larme perle. Merci d'avoir rallumé en moi sans le vouloir, l'émotion précieuse et si forte de ce vécu. |
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Christiania |
bonjour, je perçois une ambiguïté, ou ambivalence, enfin comme une dualité, la nécessité de vivre malgré une cruelle réalité, enfin je trouve que c'est très bien écrit, amitiés | |
totale poésie |
Il y a aussi de cela "... une dualité" dans "une cruelle réalité" vous percevez juste, Totale poésie. Néanmoins, l'essentiel en découle cocooné de ce qui nous appartient en une nécessité de vivre. Et, surtout de se vivre à deux en toute intimité, au plus près de l'être que l'on se choisit. Merci de votre critique dès plus perspicace. |
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Christiania |
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