A mon Père
Ô qu'ils sont longs les jours de peine,
Même s'ils naissent d'un été
De belle clarté, journées reines.
Ô souffrance, amour avorté.
Ô que sont frêles ces heures
Où l'on repasse finissant,
Ces moments d'une vie, de leurres,
Ô âpreté d'agonisant.
Ô impuissance fielleuse
Qui cent fois vous fait espérer
Encore, un brin de vie, heureuse ;
Ô Dieu impertinent, aimer !
Ô nuits de l'étrange mystère
D'une vie là se retirant.
D'un corps, d'un visage, d'un père,
Ô que je voudrais être enfant !
Ô splendeurs et déliquescences,
Miséréré de l'imparfait
Où sombre, heures pénitences,
Un dernier Ô qui est forfait !
CS
Écrit par CharlesSABATIER
Branleur MONDAIN.
Catégorie : Pensée
Publié le 14/11/2019
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Commentaires
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Posté le 14/11/2019 à 10:16:17
c'est magnifique ... | |
douceurdevivre |
Posté le 14/11/2019 à 19:22:03
J'aime à vous lire, votre tristesse est conforme à l'idée que je me fais de vous. La confidence est une confiance. | |
jacou |