La porte close déclenche l'activité,
L'humidité accompagne l'unité,
Des rats dans les caves se libèrent
De leur grouillement solidaire
L'ombre est obscure et malice
Quand des marchands marchant la pisse,
De la pourriture moisie se délectent
Avec leur museau grave et infecte
Et par derrière le soupirail
Les râles du clochard solitaire
Qui se morfond dans sa misère,
Font connivence avec la danse des rats
Car dit-on qu'en ces lieux maudits
La peste se déchaîne et enchaine
Les morts dans les rues souillés par la pluie,
Et poursuit goulument les honteux survivants
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Commentaires
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Posté le 03/02/2015 à 08:01:05
Ne serait-ce point la peste bubonique qui fit tant de ravages dans notre pays et surtout dans les campagnes où l'hygiène faisait cruellement défaut? Malgré la dureté du sujet j'ai aimé. |
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TANGO |