Un rayon effleure ses paupières d'argent
Puis la tire, suave voie, tel un aimant
« Ouvre tes portes ô mon cœur nous amarrons
Dans des contrés magiques que toi seul connais
Guide moi ô mon cœur, car je ne trouve plus ma raison
Elle doit sûrement danser là-bas près des œillets ! »
Une brise fine comme le vent l'entraine
Loin, loin d'ici, vers les vertes plaines
« Sens-tu ô mon cœur les flagrances qui ondulent
Telle des notes naissantes virevoltantes avides de liberté
Entends-tu ô mon cœur ce monde qui respire, qui pullule
D'êtres doucereusement paisibles, vide d'animosité ? »
Un léger tremblement lui ouvre les yeux
Lente résurrection, elle pleure ses adieux
« Attend ô mon cœur, j'aimerais encore y rêver
Mes larmes tarissent des lacs loin, loin dans mes brumes
Pleures-tu aussi ô ma raison, cette musique qui s'est arrêtée
Cette herbe et ce vent qui près des œillets t'ont fait danser ?»
Écrit par Caedes
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils.
Catégorie : Divers
Publié le 15/07/2009
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