Vingt ans, c'est court !
Vingt ans ! Et je meurs là ! Fauché par la mitraille !
Je ne peux plus bouger, allongé sur la terre
J'ai peur ! Mère où es-tu ? Dans les mains, mes entrailles
Je suis foutu ! Je vais crever dans un cratère
Face vers le ciel, je vois passer le rapace
Aux ailes noires, je sais que c'est toi la Mort
Tu attends mon trépas, je suis dans une impasse
Une voie sans issue, je n'ai pas de remords
Quelle ironie, j'ai envie de pleurer, de rire
De crier à l'injustice, Pourquoi cela ?
Vivre ! Aimer ! Et je ne verrai plus son sourire
Car j'étais heureux avec elle, jusqu'à là !
Je sens partir la vie, encore un peu de temps
Quelques secondes de plus, pour me souvenir
De toi, l'ultime souffle en ce jour de printemps
S'évapore dans l'air, adieu tout avenir !
Des camarades ramassent mon corps meurtri
Un monument aux morts, mon nom y est inscrit
Parmi tant d'autres, mais quelle saloperie
La Guerre ! Une horreur pour tous ces jeunes conscrits !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Triste
Publié le 19/10/2021
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Une vraie saloperie en effet Le poème est criant, on y est, de l'âge tendre au monument |
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Edelphe |
Bonsoir, Ces "Jeunes " furent trop nombreux .. De nos Jours, c'est autre Chose mais aussi des Morts pour qui et pourquoi !!! Amitié* FleuR-LyS .. |
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Lys-Clea |
Poème criant d'une triste vérité... | |
Lucyline |