Hölderlin,
Simple et mystérieuse, telle fut sa vie
Ermite, voué à l'amitié, ferveur
Et espoir d'agir pour les hommes, son envie
D'un monde plus près du divin et moins d'ardeur.
Inspiré de l'écriture sainte, poèmes
Sur les thèmes du bonheur, l'amour, l'idéal
Transfigure la nature, son Rhin bohème
Un paysage de douceur et floréal.
Hypérion ! Prose éthérée, poésie
Deux jeunes, rêvant de libérer leur patrie
Du joug étranger, Diotima, celle chérie
Qui encourage de lutter pour le pays.
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 07/01/2017
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de CRO-MAGNON au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 07/01/2017 à 00:09:21
Merci beaucoup Cro-Magnon pour cette ode salvatrice à un poète que j'admire et dont je porte comme armoiries le portrait en avatar. Tu as su cerner avec tes mots, en des vers doucement évocateurs, les principales lignes de son destin poétique : amour de la nature à travers ses fleuves, de la Grèce antique à travers de grands hymnes, de la libération des hommes (en ces années 1789-1806) relaté dans son roman "Hypérion", amour pour la femme essentielle que fut Susette Gontard, sa "Diotima"... Encore une belle facette de ton talent poétique, l'évocation d'un destin tragique que tu arrêtes dans sa fleur ! |
|
jacou |
Posté le 07/01/2017 à 18:43:57
Pauvre Holderlin, seul Jacou connaît ton œuvre ! | |
CRO-MAGNON |
Posté le 07/01/2017 à 19:19:14
Je connais ce poète une bien belle öde. | |
eric |
Posté le 11/01/2017 à 14:06:00
Qu’est-ce donc que la vie ?.. Qu'est-ce donc que la vie des hommes ? Une image de la divinité C'est sous le ciel que cheminent tous les terrestres : ils Le contemplent. Et lisant, en quelque sorte, comme Dans un écrit, les hommes imitent la richesse et L'infini. Le simple ciel nu Est-il donc riche ? Les nuages d'argent sont pareils À des fleurs. Et de là-haut tombent en pluie L'humide et la rosée. Mais quand l'azur Est effacé, le bleu simple, voici paraître Le mat du ciel (qui ressemble à du marbre) tel du minerai Signe de la richesse (Trad. Gustave Roud. © Gallimard) et alors ? |
|
marinette |