Vers l'An mil,
Vers l'An mil, on a vu poindre à travers, champs
Et forêts, campagnes et chemins, les maladies
Famines, le pire des maux, en pays Franc
La peste noire, nombreux perdirent la vie.
En ces temps obscurs, le mal est partout présent
La peur du leu, ce mangeur de femmes et d'enfants
Ce loup qui fait frémir d'effroi les paysans
Du Gévaudan, les puissants comme les manants !
Le glas funèbre d'une cloche, les sanglots
De pauvres gueux, devant le funeste gibet
Où le corps démembré, d'un vulgaire maraud
Reçoit même mort, moqueries et quolibets.
Le petit peuple croit en Dieu, sauver leurs âmes
Du péché, œuvre de Satan, le rend capon
Malgré les hérésies et les schismes, d'infâmes
Bûchers furent dressés, sans aucun pardon.
Gens de misère, au dur labeur, pour des seigneurs
Des serfs aux vilains, ils doivent pour eux, trimer
Suer sang et eau, pour le profit des saigneurs
Le destin n'était pas gai pour les opprimés !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 18/12/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de CRO-MAGNON au hasard |
Annonces Google |
La chronique des époques passées n'est pas avare des grands maux qui s'établirent en terre parmi les populations, coups du sort ou coups des hommes dominants. Heureuse époque des Lumières, qui illumina l'avenir ! | |
jacou |
chaque époque ses maladies | |
eric |