Un mal invisible,
Un démon aux dent de feu me broyait la vie
Un gémissement de douleur vint se faire sentir
J'avais dans le corps depuis tant de décennies
Un mal invisible qui me faisait tant souffrir.
J'étais comme une épave perdue dans l'océan
Je sentais dans mon être, le poison s'écoulait
Dans mes entrailles, il allait et venait, tuant
Jour après jour, le souffle vital qui me restait.
Je voyais l'agonie venir, me préparant
Pour un ultime combat que je savais perdu
J'étais prêt à assumer mon sort à présent
J'attendais, résigné et prostré sa venue.
 |
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 15/10/2016
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Amitié à découvrir... | Poèmes de CRO-MAGNON au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 15/10/2016 à 11:40:15
 |
C'est une métaphore du cancer je trouve, qui est installé en nous, prêt à se déclarer si nous baissons la garde de l'espérance. Ce peut être un mal moral aussi, comme l'est la mélancolie. Plusieurs lectures de ce poème sont possibles, il y a même un mal métaphysique à être humain. |
jacou  |
Posté le 15/10/2016 à 11:52:25
 |
Je pense au cancer mais aussi aux maux incurables qui font souffrir et extermine l'homme dans une lente agonie. |
| TANGO |
Posté le 15/10/2016 à 17:22:08
 |
La vie reste,en dépit de tout,un BIEN et vrai BON mal..c'est une lutte permanente au fil de ses cours,paisibles ou tumultueux... "C'est un présent à lire sur les pages des jours..." * La fin du 6ème vers présente une anomalie grammaticale... le verbe s'écouler doit rester à l'infinitif puisque le verbe de la principale exprime une perception..-sentir- Ceci dit en toute cordilaité,le poème reste bon dans sa profondeur. Driss |
| khaledpo |
Posté le 15/10/2016 à 17:29:40
Posté le 15/10/2016 à 17:30:34
|
oui et non ! Quand je marque : Je sentais dans mon être, le poison s'écoulait dans mes entraillles, c'est bien s'écoulait ! Car ce vers continue avec "dans mes entrailles" |
| CRO-MAGNON |
Posté le 15/10/2016 à 21:35:24
 |
Bonsoir CRO-MAGNON, En dépit de toutes les embûches terribles que les humains peuvent vivre, la vie reste belle et vaut d'être vécue Bonne soirée ! Mes amitiés Sybilla |
Sybilla  |
Posté le 17/10/2016 à 09:29:11
|
Ta reconnaissance fut un beau et doux Vers! Le reste,demeure de vains mots à l'Envers... ********************************************** Tu sentais quoi dans ton être? Un poison QUI s'écoulait...(comme presque tout être à un certain son de ses tons) *********************************************** Alors soit tu mets le relatif QUI(pour garder ton imparfait)....ou tu t'abdiques à la grammaire française... ///////// Je sens(vois...perçois) la pluie QUI tombe(à tous les temps si tu veux)...ou...je vois(aux temps que tu voudras) la pluie TOMBER... //////////////////////////////// Ceci redit en toute cordialité! On est là,surtout pour apprendre à emprunter le chemin de la Poésie! @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ "La Poésie est un chemin que l'on apprend à emprunter" Driss |
| khaledpo |
Commentaires
| Annonces Google |