Les gueules noires,
Une campagne aux mornes plaines, que l'on appelle le Nord
Terrils pour cathédrales, chevalets pour beffrois
Le pays des gueules noires à l'odeur de la mort
Le peuple des ténèbres souffre de la faim et du froid.
Chaque matin, la terre avale ces malheureux
L'échine pliée, cassée par un travail de bête
Un salaire de misère pour nourrir des ventres creux
Vivre ou crever, leur vie n'a pas le goût de fête.
Des mains de forçats pour extraire l'or des enfers
Des regards hagards, du charbon pour tout horizon
Peur du grisou dans les profondeurs de la terre
Les mineurs, des hommes, les travailleurs des bas fonds.
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 19/04/2016
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Commentaires
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Posté le 19/04/2016 à 11:50:32
Eh oui ! Superbement bien dit. C'est fort et ça j'aime ! | |
Moi80 |
Posté le 19/04/2016 à 13:01:26
Cela me rappelle "Germinal", l'excellent roman de Zola, et un moment de la vie de Van Gogh parmi les mineurs du Borinage, et comme est excellent votre poème ! "Vivre ou crever", en effet. | |
jacou |
Posté le 19/04/2016 à 15:33:42
Que ce poème exprime bien la vie de ces mineurs de ce temps passé | |
roserose |
Posté le 19/04/2016 à 17:54:03
Un portrait saisissant, terrifiant super poème merci | |
Aegon |
Posté le 19/04/2016 à 18:30:52
Puiser au coeur de la terre, ce qu'elle enfante en secret. L'effort si dur et si coûteux, n'est t'il pas sacrilège ? Très beau poème, merci. |
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singe vert |
Posté le 20/04/2016 à 04:08:51
J'aime. | |
eric |
Posté le 24/04/2016 à 17:05:21
Je dis bravo :) | |
Jack Asmo |
Commentaires
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